- maroquiner
-
maroquinerv. tr. TECH Apprêter (un cuir) à la façon du maroquin. Maroquiner du mouton, du veau.⇒MAROQUINER, verbe trans.A. — PEAUSS. Apprêter une peau pour en faire du maroquin (peau de chèvre, de bouc) ou pour lui en donner l'aspect (peau de mouton, de veau, etc.). Maroquiner du veau, de la basane; mouton maroquiné. La fabrique de Choisy apprête des veaux pour reliure, tannés au sumac et à l'écorce, et des peaux maroquinées en chèvre et en mouton (Comm. t. 2, 1839). Outre les peaux de bouc et de chèvre, on maroquina celles du mouton, du veau, etc. (CHESN. 1857):• ♦ En 1817, la mode engloutissait les petits garçons de quatre à six ans sous de vastes casquettes en cuir maroquiné à oreillons assez ressemblantes à des mitres d'esquimaux.HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 144.— P. anal. Maroquiner du papier. Préparer le papier de manière à lui donner l'apparence du maroquin. (Dict. XIXe et XXe s.). Papier maroquiné. Synon. papier maroquin (cf. maroquin1 A en appos.).B. — P. anal., au part. passé. Qui a l'aspect du maroquin. Un figuier aux tiges presque roses descend jusqu'à terre ses feuilles lourdes et fortes, prenant largement le soleil dans sa large feuille à cinq doigts maroquinés (GONCOURT, Journal, 1863, p. 519).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1704 (Trév.); 1723 impr. (M. FERTEL, La Sc. pratique de l'impr., p. 255). Dér. de maroquin1; dés. -er.
DÉR. Maroquinage, subst. masc., peauss. Action de maroquiner; résultat de cette action. Le maroquinage des peaux. Un maroquinage bien fait (Lar. 19e-20e). — [] — 1re attest. 1840 (Ac. Compl. 1842); de maroquiner, suff. -age.
maroquiner [maʀɔkine] v. tr.ÉTYM. 1701; de maroquin.❖♦ Techn. Apprêter (une peau) comme on apprête le véritable maroquin, pour en imiter l'apparence. || Maroquiner de la basane, du veau. — P. p. || Cuirs maroquinés. — Par anal. || Maroquiner le papier.❖DÉR. Maroquinage.
Encyclopédie Universelle. 2012.